Vendredi le 14 octobre
Par Nathalie Gaumond, Lauriane Michaud et Jade Rodrigue
Le soleil encore couché, nous déambulons vers le métro Fontana afin de nous rendre à la gare Sants-Estacìo, car nous avons rendez-vous à 7h15 pour prendre le train qui nous mènera à Figueres, un trajet de deux heures.
En attendant le train, chacun trouve sa façon bien à lui de se détendre. Quelques uns ferment les yeux, d’autres écoutent de la musique ou pratiquent le yoga.
Au programme aujourd’hui… le Théâtre-Musée Dali. Ce dernier fut inauguré en 1974 par Salvator Dali, peintre espagnol, originaire de la Catalogne. Dali a passé une bonne partie de sa vie à Figueres, son lieu de naissance, et à Barcelone.
Depuis sa plus tendre enfance, Dali côtoie la peinture, s’exerce au dessin. C’est en 1917, au théâtre municipal de Figueres, qu’il expose ses toiles pour la première fois. En 1921, son éducation artistique devient plus sérieuse. Il suit des cours à l’école des Beaux-Arts de San Fernando à Madrid. À la suggestion de Picasso, il se rend à New York afin de se faire connaitre de l’autre côté de l’Atlantique. Son audace et son style surréaliste éblouirent l’Amérique qui ne connaissait pas encore ce genre d’art. Sa renommée devient encore plus importante et le monde entier reconnaît enfin son talent unique.
La création du musée a débuté en 1961 et, chaque élément y fut pensé par Dali. Il avait comme objectif d’ouvrir une porte, un tiroir, sur le monde insoupçonné et hallucinant du surréalisme. Il disait : « Je veux que mon musée soit un bloc, unique, un labyrinthe, une grand objet surréaliste. Ce sera un musée absolument théâtral. Les visiteurs en sortiront avec la sensation d’avoir eu un rêve théâtral ». Et bien le tout fut réussi!
En parcourant le musée, avec une guide qui s’exprime en français, nous apprenons que les thèmes récurrents exploités par l’artiste sont : la nature, la nourriture, les dos, les montres molles, les béquilles et le corps humain. L’influence de Freud y est aussi présente lorsqu’on regarde sa série d’oeuvres sur les rêves et l’inconscient.
La visite nous permet de voir que Dali a traversé plusieurs périodes qui se reflètent bien dans ses toiles. De l’impressionnisme au cubisme, il arrive au surréalisme. Il nous fait voir une réalité dans une autre réalité. Un simple regard sur les tableaux ne suffit pas, il faut toujours regarder au delà de ce qui est devant nous, puisque ces derniers cachent une autre vision propre à Dali. Rien n’est fait à la légère et rien n’est conforme aux lois de la nature. Dans l’exécution, il a le souci du détail et sa précision est remarquable.
Bref, nous avons fait un voyage là où la raison n’a pas sa place.
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